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Résultat du concours concours: les parfums de l'été

#1
Concours : LES PARFUMS DE L’ÉTÉ

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Du 22 juin au 15 juillet
Résultats 17 juillet

Thème : Les parfums de l’été

Consignes :
Prose (sans rime) avec alternance de 2 à 4 quatrains en rimes croisées abab, métrique non imposée


Attention à l’orthographe, aux répétitions et à la ponctuation !
Attendre les résultats avant de poster les poèmes participants sur votre page.


Chaque concurrent pourra envoyer trois poèmes
Vous pouvez également participer en hors concours.
Envoi de vos participations sur ma MP.


Comme vous devez- vous en douter : BESOIN DE JUGES !!! Me contacter sur ma MP.


*****************



Médaille d'Or MICKAEL MORIN 8.92
Médaille d'Argent WILLIAMLECORNU 7.87
Médaille de Bronze ANGEPAPILLONNANOU 6.81


1 Parfums des tropiques. WILLIAM LECORNU médaille d'argent 7.87

Il dégage en ces lieux paradisiaques, tant de mystères et de beautés naturelles
et sauvages, dans lesquels un mélange de fleurs et de fruits aux multiples parfums,
cela laisse rêveur.


Aux pays tropicaux où la beauté rayonne
On respire dans l'air, de la bonne fraîcheur.
Dans les champs cultivés, le paysage étonne.

Il fait un temps superbe et propice au bonheur.

Qui n'a pas rêvé, au moins une fois dans sa vie, d'aller un jour se promener
dans ces endroits de rêves, et même y vivre, pourquoi pas ? Là où il n'y a qu'une seule saison (l'été) où le ciel est toujours bleu, au point de voir l'horizon et la mer se toucher en ne faisant plus qu'un.


À toutes les saisons, le ciel est radieux.
Et toujours estival, tout au long de l'année.
On entend dans le ciel des chants mélodieux.
Dès l'aube du matin, de toute la journée.


Dans ce pays des merveilles, dans lequel tous les rêves de nos jours, sont encore permis, on se laisse guider, emporté par notre instinct, oubliant les petits soucis quotidiens en vivant ce bonheur, et l'importunité qui vous ouvre les bras.

Parmi toutes les fleurs et l'arum de vanille,
Les parfums de juillet, inondant les jardins.
De rose et de lavande et de la camomille,
L'odeur d'acacia, mélange de jasmin.


Dans ce pays de rêves aux multiples couleurs tropicales, dans lequel toutes les fleurs et les fruits, aux mille senteurs, des plus savoureuses de l'été, parfumant l'atmosphère et les forêts d'odeurs.

Dans le cœur du verger, tous les arbres fruitiers
Croulent sous tous les fruits, quantités abondantes.
La mangue et la papaye et les goyaviers,
Connues pour leurs saveurs, ô combien excellentes.


Consignes respectées ( prose et vers )
un voyage parfumé bien tentant....( belle écriture )
Tout cela nous laisse à penser que ce monde est idyllique,
mais n'est-il pas très souvent une façade pour touristes ?
Ce n'est pas toujours aussi agréable pour les habitants
Car c'est aussi au prix de durs labeurs...
fatigue, lutte contre la chaleur, éléments pas toujours cléments.
( l'arôme… L'arum est un fleur blanche qui ressemble à un cornet )
Respect des consignes, un peu trop de « et » et de « rêve » pouvant être changé en ‘ songe’, ‘ idéal’…
Belle invitation à l’évasion

****************

2 Délices ensoleillés ANGEPAPILLONNANOU 6

Dès que les belles journées printanières furent arrivées, un air de bonheur résonne dans ma tête comme une chanson inoubliable qui reste gravée à jamais en moi.

Dans l’immensité d’un verger,
Je humais les fruits déjà mûris.
Leurs parfums sucrés m’ont émergé.
Leurs goûts furent une tuerie.


Le soleil frappait fort, sa chaleur faisait rouler sur ma peau dénudée, de la sueur, malgré tout, j’appréciais de rester au cœur de toutes ces multiples senteurs.

Mon panier semblait abondant.
Des délices sucrés naturellement,
J’errais, partout, une fleur aux dents,

Je croyais en atteindre le firmament.

Grâce aux puretés de ce paysage apaisant, le sourire aux lèvres, j’adorais m’évader dans les profondes prairies lointaines qui furent à perte de vue.

Un instant s’est réveillée ma gourmandise.
Sous les orées, et les arbres fruitiers,
À l’ombre, j’ai goûté quelques cerises.
La chaleur m’assomme presque à moitié.


Juste un moment, je me suis accordé une jolie parenthèse, le regard comblé et inassouvi par les délices ensoleillés créant en moi des joies des belles saisons.

Après des heures chaudes et très agréables,
Des parfums, des fruits, je suis rassasiée,
J’en garde un très beau souvenir indéniable.

Encore des senteurs restent dans mon panier d’osier.


Des émotions intenses, mais attention à la concordance des temps (si vous employez
l'imparfait, vous devez continuer d'écrire au passé puis revenir au présent lorsque
vous concluez ( ce que vous avez fait en fin de poème...)
Consignes respectées ( prose et vers )
Travaillez la tournure de vos expressions en les allégeant.
Suggestions dans l'ordre :
résonnarestant à jamais gravée en moi....m'avaient submergé(e)...
leurs goûts étaient...le soleil frappait...en sueur malgré tout...
Le contenu de mon panier...de délices....Je croyais atteindre... grâce à la pureté...
la profondeur de prairies lointaines défilant à perte de vue... s'est éveillée...
A l'orée des champs d'arbres fruitiers...Sous leur ombre...
La chaleur m'assommait...Virgule après comblé,
les joies de la belle saison... ces heures chaudes... des parfums,des fruits
Grâce aux senteurs parfumant encore mon panier d'osier...
Attention à la concordance de temps, vous mélangez passé simple, présent, imparfait… le soleil frappait
Que de saveurs gourmandes !




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3 Les airs océaniques ANGEPAPILLONNANOU 6.68

Entre les vents océaniques, les vagues dansent, et le soleil s’adonne pour créer un jeu de reflets, les remous se font entendre et me bercent.

Des zéphyrs se dégagent des fines odes océanes,
Ils viennent caresser et parfumer ma peau,
Je déambule à peine, sous celle-ci, je me pavane,
Pourtant, sous le soleil éclatant, j’ai si chaud,


Les mouettes et goélands se font une joie de venir offrir des danses et des
chants qui résonnent dans les lointaines iles.


J' hume alors tous les sels marins qui m’enivrent,
En vain, je respire la finesse des odes maritimes,
À travers ces odeurs apaisantes, je me délivre,
Un calme vient s’ancrer en moi de façon légitime,


Sous les souffles tiédis, je sens ma peau frissonnante m’offrir des ardeurs
que je ne connaissais point encore.


Éprise de ces aspects dépaysant d’un cortège de flots,
Alors, je peux sentir sur ma peau les sels marins,
Un moment, je m’assois et mon regard se fige sur l’eau,

Mes membres ensablés, je rêve gardant l’esprit serein,

Pourvu que je puisse toujours rester dans ce rêve aux délices ensoleillés,
qu’il me fasse vibrer à travers les fureurs des airs océaniques.


Une fougue estivale sensuelle et parfumée, des images agréables.
Consignes respectées (prose et vers)
Attention: à la répétition de odes, rêve(s), soleil
Suggestions dans l'ordre :
Les zéphyrs dégagent de fines odeurs (et non odes, il me semble)...
qui viennent caresser... sous celles-ci... offrir danses et chants
qui résonnent dans les îles lointaines ( plus léger )...
je sens ma peau qui frissonne aux ardeurs que je ne connaissais pas encore)
de ce cortège de flots....Je peux sentir sur ma peau la brûlure des sels marins ...
Les membres ( j'aurais préféré le corps ensablé )...en gardant... rester en ce rêve... la fureur des vents…..
des senteurs maritimes ( et non odes : connotation musicale))...
Petit conseil : Alléger vos expressions
Un doux parfum d’iode, de très belles images

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4 Aux couleurs exotiques ANGEPAPILLONNANOU 6.81 médaille de bronze

Sur un tapis de sable blanc, les pieds nus, je me suis promené où je m’enfonçais agréablement, je regardais les lointaines vagues allant s’écraser contre les rochers, entre la chaleur presque écrasante et la douceur envoûtante des fines brises.

Sous mes pas se faisait sentir une douceur sableuse,
Sur ma peau dénudée et rougie, le soleil croisé, l’ombre,
Au soleil d’une place à créer l’ombre en devenait voleuse,

Espérant que celui-ci ne devient plus qu’une pénombre,

Longuement, j'ai marché jusqu'à ce qu’apparaisse une immense oasis, se dressant si haut presque comme un gratte-ciel sur un large tapis vert, j’ai pu assouvir un peu ma soif grâce aux jus de papayes et noix de coco.

Je me reposais à l’ombre au pied de l’un des grands palmiers,
Je humais les odes qui semblaient très exaltantes et exotiques,
De ces fruits tropicaux et juteux, j’aurais voulu remplir un panier,
Leurs saveurs sont délicieuses autant que leurs couleurs bien atypiques,


Sur les rivages côtiers, les remous de la mer ne faisaient qu’aller et venir,
Les eaux bleues et vertes salées s’emmêlaient sous forme de vagues,
Le soleil faisait de nombreux et jolis reflets scintillants à souhait,


Longuement, j’ai aimé observer les éclats des couleurs apaisantes,
Tous les parfums m’enivraient par les zéphyrs et ceux des alizées,
Ce fut une balade avec laquelle toutes les croisades étaient dépaysantes,

Un bouquet de rêves si doux que j’aimerais tellement réaliser.

Une belle balade sur la plage ensoleillée que l'on pourrait appeler:
« Rêve aux couleurs exotiques »
Attention aux répétitions : ombre, douceur, soleil, sable, tapis …
à la concordance des temps.
Suggestions dans l'ordre :
Je humais les odeurs... exaltantes...exotiques...étaient délicieuses...de ces couleurs apaisantes
à travers les zéphyrs et les alizées
« Au soleil d’une place à créer l’ombre en devenait voleuse, » ?
Désolée, je n'ai pas compris ce que vous avez voulu dire ( à revoir)
Consignes respectées ( prose et vers )
Attention aux répétitions « ombre »
Belle évocation

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5 Les parfums de l'été MICKAELMORIN 8.92 médaille d'or

Les parfums de l'été, vaporeux et persistants, dansent au rythme de la brise, parmi les hautes herbes, invitant à la rêverie. Ils s'infiltrent entre les pores de la peau, s'impriment dans nos mémoires, se gravent dans l'essence même de nos êtres. Doux relents d'une chaleur qui embrase le paysage, notes légères de fruits mûrs, voluptueux et parfums de fleurs éclatantes, chaque fragrance se mélange en une symphonie olfactive irrésistible.

Les abeilles au matin butinent sans fin,
Leur ballet incessant, bercé par le vent.
Douceurs d'été, fruits sucrés, parfums divins,
Évanescents, résonnent, réminiscences d'un instant.


Les saveurs de l'été s'impriment dans l'air, que l'on respire à pleins poumons, comme pour saisir un peu de cette magie saisonnière. Une effluve de tomates mûres, de fraises rouges gorgées de soleil, de melon juteux ou de pêches douces, tout cela nous parle d'un temps qui semble s'éterniser, d'un été qui dure toujours.

Bouquets sauvages, sous le ciel d'azur,
Leurs fragrances mêlées, effluves de nature.
Tournesols, coquelicots, en une peinture,

Embaument l'air chaud, parfums d'été mûr.

Dans la canicule de l'après-midi, l'odeur de l'herbe sèche et du sable chaud se marie à celle de la crème solaire, notes iodées de la mer et doux parfums de glaces à l'eau. Toute cette senteur, à la fois douce et saisissante, fait écho à la liberté, à la joie et à l'insouciance.
Les parfums de l'été, comme une promesse suspendue, s'insinuent dans les moindres recoins de notre esprit, laissant derrière eux des traces indélébiles de bonheurs simples. Ils s'entremêlent à la mélodie des jours ensoleillés, rappelant que chaque saison possède sa propre et unique symphonie, son écho spécifique à l'univers.


Murmure des vagues, sur l'océan de bleu,
Le goût salé des lèvres, souvenir précieux.
Fragrance des soirées, barbecue sous les cieux,
Été, ton parfum reste, dans nos cœurs, radieux.


Un texte écrit avec une telle aisance que je me suis laissée embarquer
à la découverte votre région...On ressent une douceur de vivre qui fait rêver.
Une belle conclusion...Quel bonheur de vous avoir lu.
( un petit bémol : les quatrains en vers devaient être tous en abab )
Fort dommage ! les quatrains étant demandés en rimes croisées abab…Deux d’entre eux sont en rimes plates…Cependant, très bel écrit !




HORS CONCOURS

Sous le charme d'un été parfumé...LYS

Je m’étais assoupie à l'ombre des bouleaux frémissant au vent, bercée par des chants d'oiseaux...Peu à peu ma narine s'éveilla à l'appel olfactif de la nature, l'herbe encore fraîche de la veille, délicatement, exhalait ses précieux arômes...Vint une bouffée d'air mentholée, qu'enlaçait la délicate mélisse à peine née, suivie d'une étrange et folle cascade d'effluves joyeusement enivrante...

Le thym citronné, le lavandin si cher aux créateurs de rêves parfumés, les roses
Mêlées de velours, ainsi que le romarin, image ancienne d'un temps consommé,
J'étais là, sur ma chaise longue, humant toutes fragrances offertes en over-doses,
L'âme ravie de pouvoir toucher la zénitude, embellie d'un rendez-vous inespéré...


Et j'en redemandais encor et encor, comme par enchantement, le chèvrefeuille que butinaient les abeilles m'interpella...les sous-bois moussus m'apparurent, les images se bousculaient en ma tête, je plongeais en un lointain passé, existence si chère à mon cœur, celui d'un bonheur jonché de fleurs, d'odeurs bienfaisantes, tableau d'amour idyllique à tout jamais disparu...imprimé tel tatouage indélébile.

Un jasmin me titilla amoureusement, m’entraîna vers un monde inavouable,
Chantant les louanges de la première heure bénie d'un jour que je croyais enfui,
Une bouffée de charme estival m'envahissait, m'attirait vers un monde insondable,
La magie des odeurs opérait, quelques secondes j'oubliais enfin les jours d'ennui…


Par le charme d'un été parfumé je fus envoûtée, sa flore je remercie pour m'avoir bien souvent consolée, fêtée, parsemés les méandres de mon long chemin de vie. Les fleurs d'été sont la parure d'une saison à son apogée, celles qui préparent un automne flamboyant, avant de partir pour l'hiver et renaître au printemps...Nous sommes les enfants de la terre et possédons comme elle, la force de refleurir...

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Festival aux parfums d’été Llumierelive

Messidor, Thermidor et Fructidor nous imprègnent du déploiement de leurs fragrances dans toutes nos contrées…
Ces brumes de lavande, de thym, de romarin et de menthe qui s’ entrelacent, des saveurs d’herbe et de foin fraichement coupés, senteurs tenaces et pénétrantes rehaussées par une nimbe de chaleur. Tel est le royaume de ma Provence, bercé par le chant des cigales…
La période estivale diffuse également ses bouquets iodés du bord de mer et ses parfums de grains marins. Bruits confus étouffés par l’ardeur de l’été, douces odeurs de vacances et de dilettante en des arômes gourmands…
Et ces cuisines où se mitonnent les confitures, cette goûtance olfactive de pêches ou d’abricots, ces clafoutis de fruits, les suaves fumets de pistou et d’ailloli…


Ô bel été aux exquises senteurs
Tu nous offres les parfums du soleil
En de voluptueux nectars enchanteurs
Dont les volutes sustentent l’éveil…


Mais il ne faut omettre le remugle des pesticides projetés chaque jour sur les vignobles et les cultures! Les engins agricoles et leurs relents de fioul ! Les barbecues dont les fumets de saucisses ou poissons se déposent invariablement sur les draps soigneusement étendus !!!
C’est aussi des miasmes de fritures et graillons sur les plages, accolés aux huiles solaires odoriférantes…
Et n’oublions pas les transports en commun où suintent une pestilence suffocante de sueur, de lotions, d’eaux de toilette diverses dont l’amalgame se renifle de fétidité piquante…Les vapeurs des pots d’échappement, le bitume des routes qui se liquéfie en infection de goudron…


La nature fleure en belle harmonie
L’être humain la rend fétide et puante
Il en rompt et délabre l’harmonie
La relayant en méphitique fiente…


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La joyeuse sarabande parfumée...LYS

Fermez les yeux, laissez-vous guider au royaume magique d'effluves estivaux.
Oubliez les bruits qui nous entourent, leurs agressions constantes empêchent
de communiquer pleinement avec le monde invisible de l'olfactif...Tout d'abord
ne sentez-vous pas la délicieuse odeur du pain frais, que l'on fait griller au petit
déjeuner ? Chaleureux et rassurant n'est-ce pas ?


Un instant de rêve avant de commencer les corvées de chaque jour, un flash doré
S'invite à la table de coquets travailleurs embaumant le savon et l'eau de lavande,
Sous la fenêtre à mi-ombre, les plantes aromatiques, tel thym citronné, anis étoilé,
Petit basilic, romarin à peine défleuri, menthe, ébauchent une joyeuse sarabande...


Puis s'invite le parfum des glycines en fleur, longeant le mur d'un jardin chargé
d'histoires, celles des grand-mères assises sur un banc cher aux lézards. Elles y
papotent encore, souriant à leur jeunesse aventureuse, celle qui sentait bon le
foin fraîchement coupé ornant leurs chevelures, sa sueur emperlant leurs corps
et leurs jolies frimousses d'adolescentes...


Des bouquets de fleurs fanées embaument encore leurs herbiers, leurs courriers
Amoureux soigneusement conservés, font toujours vibrer leur cœur et leur âme …
Un brin de mimosa s'exhale à la boutonnière de leur corsage, chantez donc lauriers
De Provence, violettes, jasmin et roses Centifolia...Pour vous leur esprit se damne...


Les tilleuls en pleine floraison invitent l'abeille, promènent leur senteur de miel
sur les ailes de l'été, appelle les mains d'or habiles à la cueillette, puis frissonnants,
comblent vos nuits, d'un sommeil apaisé...L'amie camomille vous ouvre la porte
des fragrances médicinales, celle de nombreux secrets venus du fond des âges...


Roses et giroflées font chanter les murs, leur note de tête caresse des œillets roses
S'accrochant à la pierre....L’été sera chaud, mais à l'ombre vous trouverez des amis...
Fraises des bois et framboises des montagnes vous offriront leur trésor, en overdose.
La magie lointaine des kumquats, des melons, des kakis et bien d'autres fruits aussi...


Le présent nous ouvre la voie parfumée du savoir tout en respectant celle du passé,
A nous de perpétuer cet héritage essentiel à notre santé.... C'est devant un grand feu
de joie que je le dis pleine d'espérance, celui de la vie, des flammes de la Saint-Jean
aux relents boisés, ce feu par-dessus lequel la jeunesse reviendra solliciter le bonheur....
 
Dernière édition:

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#5
Prose (sans rime) alternée de 2 à 4 quatrains en rimes croisées abab, métrique non imposée

n'y aurait il pas comme un léger problème???
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#6
La réponse de lumirelive:


la prose sans rime
les quatrains en abab donc rimes!
alternance de prose et de vers....
exemple....

L'été donne ses parfums, de fleurs, ambre solaire, en un flamboiement de chaleur qui se déploie même à l'ombre et qui êtc etc etc etc etc etc

Ö fragrance de bonheur
Qui sème la transition
De douce splendeur
Dans une commune opinion

Mais la saveur suave de lavande etc etc etc etc etc etc etc etc etc etc etc etc etc
etc etc etc etc etc

xxxxxxxxxA
xxxxxxxxxB
xxxxxxxxxA

xxxxxxxxxB
 
Dernière édition:

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#7
voici un exemple avec l'un de mes poèmes présenté il y a quelques années déjà au CC "est il possible d'échapper au temps"

Un truc m'échappe...

Comme le bachelier qui toute l'année aurait trimé, planché sur sa copie, fier ou non de ses résultats s’alanguit à la chaleur, au soleil, savoure le temps libre qui lui reste d'un été trop vite consumé, avant que d'être rattrapé par la sombre réalité, du temps qui passe inexorablement,
un interlude dans la course des étoiles, la terre perdue dans l'univers continue de tourner.
Le brouhaha monte en écho de nos vicissitudes abyssales, cédant ainsi aux plaisirs de la belle saison, aux barbecues, aux apéros, aux amis, à la baignade, aux farnientes, guettant l'orage salvateur, quand dehors la canicule pareille au gel ultime semble figer, stopper le temps, écrasant le monde.

Un monde qui court et s'agite sans relâche,
Qui dévore la terre, le temps et l'argent,

Petit peuple soumis qui se tue à la tâche,
Je suis au cadran le grain de sable indigent,

Là, installé à l'ombre dans ma chambre, l’œil distrait derrière mon écran, je me prête au jeu d'un concours poétique, mes cellules grises fonctionnant au ralenti « bien que toute unité de vitesse soit relative à une unité de temps et de distance ou de quantité».
Je ne peux vous dire le flot de mes pensées, mais je sais qu'il me faudra bien tout un été, pour vous pondre le fruit estival qui mûrit dans ma tête au rythme du temps qui passe, et qui résume à lui seul le sujet, qui au-delà du délai de réflexion connaît une date buttoir, où la seul réponse simple et rapide serai de répondre non,
mais ne serait ce pas une façon d'y échapper, encore que ! Il faudra bien mettre un point final à ce délire sidéral et neuronal, pour que je vous livre enfin ma prose et mes vers qui ne font que combler l'espace d'un moment, le trou béant des jours où je n'ai rien d'autre à faire.

Quand, philosophe d'un jour se fait le poète,
Le temps s'échappe vers un point non défini,
Où s'envole au ciel le rire d'une mouette,
L'esprit se pare d'humour en catimini,


Le philosophe disserte, le politicien oriente, le scientifique défini, le professeur explique.
L'élève les yeux rivés sur l'horloge attend la sonnerie, le poète rêveur sublime le temps, cette infime particule insaisissable qui se renouvelle aussi vite qu'elle ne meurt.

Je m'imagine assis sur le seuil d'un rocher,
Surplombant la mer, je contemple l'horizon,
Où les vagues vont et viennent sans décrocher,
Imprimant le temps comme une infinie prison,


Mon regard ne peut se détacher, mes idées sombrent, mes yeux se ferment. Je médite un instant, un siècle, une heure, qui sait ?
Le temps n'existe plus, noyé dans les remous de la pensée et pourtant c'est bien de lui que je parle,
auquel je songe,


Sous un soleil de plomb où tout semble arrêté,
Comme seul marqueur de temps, le chant des cigales,
Me rappelle à mes souvenirs le bel été,
Épris dans la ronde des saisons inégales,


Inégaux, comme ce moi d'hier, ce moi d'aujourd'hui, et mon moi futur, celui que j'étais à vingt ans brûlant la chandelle par les deux bouts, vivant à cent à l'heure, n'ignorant certes pas qu'un jour je serai vieux, mais c'était si loin, et je fonçais, fonçais, fonçais…
Le temps n’existe que parce que l'on existe, il nous échappera vraiment le jour où la vie nous échappera, ce jour où je ne serai plus…Et pourtant les saisons continueront à s'enchaîner, les poètes à versifier, et le temps à s'égrainer.

Tic-tac, tic-tac fait la pendule du salon,
A vos marques, voici l'heure de la rentrée,
Déposez shorts et tongs, mettez un pantalon ,
Demain présentez vous à la terre éventrée.