Baïonnette au poing !
Alors ainsi, vous taillez la route pour la guerre !
Beaux soldats à la baïonnette et au bruit du canon,
Sauver le peuple et votre dite à jamais terre,
A bras le corps, le drapeau en chaînon,
Au crépuscule des nuits les plus profondes,
Quand le froid secoue vos jeunes os,
Vos tripes serrées dans un tier monde,
A la bataille des poilus face à des rhinocéros,
Est ce un soucis pour la classe dirigeante ?
De vous savoir mort sur un champs de coquelicots ,
Ainsi les tombes du fantassin est régente,
Tout un ciel étoilé serine le fameux cocorico,
Peindre la France aux hommes qui en font bon usage,
Entre soupirs ardents et pitoyables malheureux,
Toutes ces traînées de boue sur vos pauvres visages,
Camouflent la misère de vos teints trop cireux ,
Dans un coin du pays guettent vos épouses, vos mères,
Avec le fou espoir de vous étreindre encore un jour,
Ou se contenter d'un soldat inconnu à l'affiche sommaire,
Ce onze Novembre, le souvenir de vos derniers tambours.
Lilasys !
Alors ainsi, vous taillez la route pour la guerre !
Beaux soldats à la baïonnette et au bruit du canon,
Sauver le peuple et votre dite à jamais terre,
A bras le corps, le drapeau en chaînon,
Au crépuscule des nuits les plus profondes,
Quand le froid secoue vos jeunes os,
Vos tripes serrées dans un tier monde,
A la bataille des poilus face à des rhinocéros,
Est ce un soucis pour la classe dirigeante ?
De vous savoir mort sur un champs de coquelicots ,
Ainsi les tombes du fantassin est régente,
Tout un ciel étoilé serine le fameux cocorico,
Peindre la France aux hommes qui en font bon usage,
Entre soupirs ardents et pitoyables malheureux,
Toutes ces traînées de boue sur vos pauvres visages,
Camouflent la misère de vos teints trop cireux ,
Dans un coin du pays guettent vos épouses, vos mères,
Avec le fou espoir de vous étreindre encore un jour,
Ou se contenter d'un soldat inconnu à l'affiche sommaire,
Ce onze Novembre, le souvenir de vos derniers tambours.
Lilasys !